Dans le courant de l'année 2008, quatre jeunes photographes qui désiraient faire un reportage sur la ville de Ceuta, m'ont contacté après avoir découvert mon site Internet. Ils avaient formé un collectif qui se nomme "dugrainamoudre" (http://dugrainamoudrephotos.blogspot.com/). et, partant d'une même perception de la photo comme témoin des rapports entre l'Homme et la Ville, ils ont déjà réalisé une exposition intitulée "Transit" actuellement présentée à la Maison de l'Architecture et de la Ville de Toulouse.
Par ailleurs, ils ont le projet de se rendre à Ceuta pour poursuivre leur travail photographique toujours autour du thème de l'Homme et la Ville et ont souhaité m'y associer pour que je réalise la partie écrite de cette présentation de Ceuta ; l'ensemble du projet devrait déboucher sur une exposition et peut-être une publication.
Inutile de dire que le projet m'a tout de suite enthousiasmé ! D'abord parce que l'idée de travailler sur un projet commun, qui plus est avec de jeunes créateurs, est formidablement motivante et ensuite parce que revenir à Ceuta pour apprécier les changement intervenus depuis 2001 est un grand plaisir pour moi.
Pour présenter succintement la ville qui nous intéresse, Ceuta, j'ai rédigé le petit texte qui suit :
Ceuta, enclave espagnole sur le continent africain
Qui donc, avant l’été 2002 et la crise hispano-marocaine de l’îlot de Perejil ou plus récemment avant l’automne 2005 qui vit la mort de plusieurs dizaines de clandestins sur les grillages de la frontière, connaissait l’existence de cette ville espagnole enclavée sur la côte méditerranéenne du Maroc ?
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